À l’occasion de la fête du Travail, l’Association des ouvriers du bâtiment de Richard-Toll et de Ndombo, forte de près de 175 membres, a exprimé sa profonde frustration face à la marginalisation dont elle se sent victime. Ses membres dénoncent fermement l’attribution systématique des marchés de construction à des entreprises extérieures, au détriment des professionnels locaux.
« Nous sommes laissés en rade, alors que nous avons toutes les compétences nécessaires », déplore Malick Thioye, président de l’association. Celle-ci regroupe tous les corps de métier du BTP : électriciens, plombiers, carreleurs, staffeurs, peintres… « Tous les métiers nécessaires à la réalisation d’un chantier sont représentés chez nous », insiste-t-il.
Sur le plan administratif, l’association affirme disposer de tous les documents requis pour postuler aux marchés publics. Pourtant, elle dit ne recevoir aucune opportunité concrète. « Ce que nous demandons, c’est simple : que les autorités locales, notamment les mairies de Richard-Toll et de Ndombo, nous intègrent dans la dynamique de développement local. Donnez-nous notre chance ! »
Les membres insistent également sur le besoin urgent de formations adaptées aux nouvelles technologies et techniques du secteur. « L’année dernière, certains d’entre nous ont bénéficié d’une formation sur la fabrication de pavés à Saint-Louis. C’est ce genre d’initiatives qu’il faut multiplier. Nous voulons être à jour et compétitifs », explique un membre de l’association.
En ce 1er mai, le message est clair : reconnaissance, inclusion et soutien. L’appel est lancé aux collectivités locales et aux partenaires techniques pour donner à ces artisans locaux les moyens de contribuer activement au développement de leur propre territoire.
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