À Ronkh, plusieurs ouvriers engagés sur le chantier de réhabilitation des pistes rurales contestent leur licenciement, qu’ils qualifient d’abusif. Selon eux, leur mise à l’écart résulte directement de leurs revendications pour obtenir des contrats de travail en bonne et due forme.
Les travailleurs affirment avoir été informés de leur renvoi par de simples messages envoyés sur un groupe interne, sans explication officielle ni préavis. « Nous avons demandé des contrats, et en retour, on nous a renvoyés », déclare Fodé Diallo, l’un des licenciés. Il rappelle que les conditions de vie et de travail sur le chantier sont déjà difficiles, mais que les ouvriers avaient accepté ces sacrifices dans l’espoir de sécuriser leur emploi.
Ibrahima Ndiaye, un autre membre du groupe, souligne pour sa part la nécessité d’une intervention des autorités : « Nous voulons juste travailler dans des conditions normales et bénéficier du respect dû à tout travailleur sénégalais ».
Les contestataires affirment ne pas chercher de polémique mais insistent sur la nécessité de voir leurs droits respectés. De son côté, l’entreprise chinoise en charge du projet n’a pas souhaité faire de déclaration officielle.







