À Richard-Toll, l’UNHCR a réuni ce mercredi les forces frontalières sénégalaises pour renforcer l’identification et la protection des réfugiés, demandeurs d’asile et migrants vulnérables dans les zones de transit. Cette rencontre a permis de clarifier les procédures de prise en charge, d’outiller les agents sur les mécanismes de suivi et de référencement, et de sensibiliser aux concepts clés liés aux personnes en mouvement, y compris les déplacés internes et les migrants affectés par des changements environnementaux ou climatiques.
L’initiative intervient alors que les refoulements à la frontière mauritanienne se multiplient, touchant non seulement des Sénégalais, mais également des ressortissants d’autres pays de la sous-région tels que le Mali, la Côte d’Ivoire ou le Cameroun. Souleymane Fall, chef du bureau de l’OMI pour l’aide d’urgence et le développement, a souligné : « La principale difficulté reste l’identification correcte des personnes vulnérables afin de déterminer la solution la plus appropriée pour chacune d’elles. »
Les participants ont également abordé les solutions durables proposées par l’UNHCR, telles que le retour volontaire dans les pays d’origine lorsque le climat social le permet, l’intégration locale avec accès à l’éducation et au travail, ou la réinstallation dans un autre pays pour les cas les plus spécifiques.
Cette rencontre s’inscrit dans une stratégie globale de protection des personnes en mouvement au Sénégal, visant à améliorer la prise en charge dans les zones de transit, à renforcer la documentation et le suivi des cas, et à créer un cadre harmonisé permettant aux agents frontaliers de mieux protéger et accompagner les populations vulnérables dans le respect des conventions internationales.







