Dans le cadre du programme PISEA, le Gouvernement du Sénégal, à travers l’OLAC et avec l’appui de la Banque Mondiale, lance un projet visant à augmenter de 20 % les apports en eau du lac de Guiers. L’objectif est clair : améliorer la disponibilité en eau pour l’irrigation, l’approvisionnement en eau potable et la préservation des écosystèmes dans la vallée du fleuve Sénégal.
Pour présenter les résultats de l’étude d’impact environnemental et social du projet, une audience publique s’est tenue ce mercredi 30 juillet 2025 à la mairie de Richard-Toll, sous la présidence du Préfet du département de Dagana. L’événement a réuni les autorités locales, les chefs de village, les représentants des services techniques et de nombreuses populations concernées par les travaux à venir.
Le Dr Boubacar Cissé, directeur des études à l’OLAC, a salué la forte mobilisation autour de cette initiative. Il a relevé l’importance des échanges avec les communautés, qui ont exprimé plusieurs préoccupations : la priorité à accorder au recrutement local, les besoins persistants en eau potable, et les risques de débordement dans certaines zones basses. À ce sujet, des mesures d’endiguement sont prévues pour prévenir les effets indésirables de la hausse des volumes d’eau, tout en restant dans une logique de régulation maîtrisée.
Les travaux concerneront notamment la modernisation des ouvrages hydrauliques existants, l’entretien du canal de Taouey, le renforcement des digues et la valorisation des végétaux aquatiques, dans une approche à la fois écologique et durable.
Intervenant dans les départements de Dagana et Louga, ce projet marque une étape importante dans la stratégie de sécurisation durable des ressources en eau au nord du Sénégal.







