À Ndiayène Pendao, la SONAGED et les professionnels du BTP ont uni leurs efforts pour promouvoir une alternative locale et écologique dans le secteur de la construction : l’utilisation du Typha, plante aquatique envahissante, pour fabriquer des briques à moindre coût.
Souvent perçu comme une contrainte pour les agriculteurs en raison de sa prolifération dans les zones humides, le Typha pourrait devenir un véritable levier de développement durable. « Il est temps de transformer ce problème écologique en solution économique, en valorisant le Typha dans les matériaux de construction », a déclaré Abdoukhadre Fofana, PCA de la SONAGED.
En marge d’une assemblée avec les ouvriers du bâtiment, les deux parties ont mis en avant les avantages de ces briques écologiques : elles sont moins chères, plus adaptées au climat local et ne nécessitent pas l’utilisation de fer ou de ciment en grande quantité. Une option idéale pour les logements sociaux et les constructions communautaires comme les écoles ou les postes de santé.
Pour Marcelin Ndour, président de l’Association BTP National, ces constructions « sont plus saines, plus confortables et accessibles aux ouvriers grâce à leur faible coût ». Il appelle à intégrer cette innovation dans les projets de coopératives d’habitat.
La SONAGED a également exprimé sa volonté d’accompagner les ouvriers à travers des formations et des projets pilotes en partenariat avec la SAED et la CSS, dans le cadre de la Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE). Ce modèle de construction basé sur des matériaux locaux pourrait bien redéfinir les standards de l’habitat au Sénégal.







