Dans la commune de Ronkh, le village de Bountou Back fait face à une situation alarmante. Enclavé depuis des années, il est privé d’infrastructures essentielles : pas d’électricité, pas d’école, pas de poste de santé. Une situation qui prive les habitants de leurs droits les plus fondamentaux.
Aujourd’hui, une autre menace pèse sur la localité : la montée du Lac de Guiers. La digue qui protège le village montre des signes de faiblesse. Si le débit du lac continue d’augmenter, Bountou Back risque une inondation qui pourrait tout emporter — habitations, terres agricoles et espoirs.
Malgré les appels à la relocalisation, une partie des habitants a choisi de rester. Par attachement à leurs terres, à leur histoire, à leur culture.
« Nous voulons rester ici, mais dans des conditions dignes. Nous demandons juste l’essentiel », explique un habitant.
Les populations interpellent les autorités à tous les niveaux : désenclaver la localité, électrifier le village, construire une école et un poste de santé, aménager les terres agricoles, et surtout renforcer la digue. Elles demandent des réponses concrètes face à une situation devenue insoutenable.
Bountou Back ne demande pas l’aumône, mais la reconnaissance de ses droits de base. Le silence ne peut plus durer.
