Le mot d’ordre de grève décrété par l’intersyndicale du G7 a été largement suivi dans le département de Dagana, où les enseignants ont fortement participé au débrayage de mardi et à la grève totale de mercredi. Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre d’un mouvement national visant à pousser l’État à appliquer les engagements pris envers les travailleurs de l’éducation.
Selon les responsables syndicaux, les accords signés depuis 2022 tardent toujours à être respectés, malgré plusieurs rencontres tenues avec les autorités les années suivantes. Pour Abdul Aziz Demba Gaye, membre du Conseil syndical national et permanent de la section SELS de Dagana, cette grève n’est pas un choix facile. « Ce n’est pas de gaieté de cœur qu’on le fait. Nous sommes enseignants, nous sommes parents d’élèves, mais l’État ne laisse souvent que le bras de fer comme solution », affirme-t-il.
Les syndicats mettent également en avant les inégalités persistantes entre fonctionnaires et non-fonctionnaires, notamment en matière de reclassement, de prise en compte de l’ancienneté et de retraite. Une situation qu’ils considèrent comme source de précarité au sein du système éducatif.
L’intersyndicale du G7 appelle l’État à prendre des mesures rapides pour rétablir la confiance, améliorer les conditions de travail et apaiser le climat social dans le secteur de l’éducation.
